Just Dance 2026 Edition : on s’y remet en famille !

Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressorti mes meilleurs pas de danse devant la télé. Avec Just Dance 2026 Edition, Ubisoft nous fait bouger à nouveau entre rires, compétition et ambiance endiablée à la maison. Et cette fois, la série revient avec des nouveautés bien senties, mêlant tradition et innovation.
Ubisoft m’a permis de tester le jeu en avant-première sur PS5 et il n’a pas fallu longtemps pour que le salon se transforme en piste de danse improvisée. Jenny (ma femme) et Lorik (mon fils) ont sauté sur l’occasion pour enchaîner les chorés. Cela faisait plusieurs années qu’on n’avait pas relancé un Just Dance et cette session de test a ravivé une belle dose de nostalgie. On s’est vite souvenu de ce qui fait le charme de la série : aucune prise de tête, juste du fun et un bon prétexte pour remuer ensemble.
Mais, pour ma part, ce retour s’accompagne d’un changement de taille : l’obligation d’utiliser un smartphone (depuis déjà quelques versions) et un tout nouveau mode caméra qui évoque les grandes heures de la Kinect. Alors, évolution bienvenue ou contrainte moderne ?
Présentation du jeu
Développé par Ubisoft, Just Dance 2026 Edition reprend la formule classique : reproduire à l’écran les chorégraphies d’artistes connus au rythme de la musique. Disponible sur PS5, Xbox Series, Nintendo Switch et Switch 2, le jeu reprend les mêmes bases que les éditions précédentes tout en introduisant de petits ajustements bienvenus. L’application Just Dance Controller reste au cœur de l’expérience, servant à détecter les mouvements, mais Ubisoft a peaufiné la précision et la stabilité du système.
Cette nouvelle édition embarque 40 nouveaux titres, mélangeant tubes actuels, K-pop et grands classiques revisités. Parmi eux : « APT. » de ROSÉ & Bruno Mars, « Houdini » de Dua Lipa, « All Star » de Smash Mouth ou encore « Hung Up » de Madonna. Comme toujours, un mois d’abonnement à Just Dance+ est inclus, permettant d’accéder à des centaines de morceaux supplémentaires. Ce service d’abonnement a d’ailleurs gagné en clarté : interface repensée, suggestions personnalisées et playlists à thèmes renouvelées.
Côté nouveautés, citons le Party Mode, qui ajoute des défis pour dynamiser les soirées, le Camera Controller, qui transforme le smartphone en capteur de mouvement complet et un hub musical unifié regroupant toutes les éditions récentes. Sur Switch et Switch 2, les Joy-Con restent compatibles, offrant une alternative plus rassurante que les téléphones pour les plus jeunes, mais ça on y reviendra plus tard…
L’ensemble demeure fidèle à l’esprit de la franchise : simple, convivial et immédiatement accessible.
Mon Avis
Revenir sur Just Dance après plusieurs années, c’est un peu comme retrouver une vieille playlist oubliée : la magie opère à nouveau immédiatement. À la maison, l’ambiance s’est installée dès les premières notes ! Jenny a enchaîné les pas sur les titres de Lady Gaga (étant une énorme fan de l’artiste), quant à Lorik, il s’est transformé en boule d’énergie tentant de suivre toutes les chorégraphies.

Et moi ? Je ne vous cache pas que mon sens du rythme est totalement absent et que, trop souvent, mes gestes se transforment en mouvements totalement ridicules. Quand on est pas bon, ça ne s’invente pas…
L’obligation du smartphone : pratique, mais pas idéale
C’est probablement là le point, pour ma part, le plus controversé de ces dernières éditions. Sur consoles de salon, le smartphone devient obligatoire via l’application Just Dance Controller. En théorie, tout le monde a un téléphone, donc le choix paraît logique. En pratique, c’est un peu plus compliqué. Entre la connexion Wi-Fi à stabiliser (pas de problème dans mon cas), la batterie à surveiller qui fond (déjà de base) comme neige au soleil et les mouvements parfois brusques, la solution montre vite ses limites, surtout en famille…
Personnellement, je n’ai pas fait voler mon téléphone (heureusement), mais je préfère éviter de le confier à chaque session. Au prix de ces petits bijoux, mieux vaut ne pas tenter le diable, surtout si Lorik décide de transformer la chorégraphie en un combat de sabre imaginaire un peu à la Beat Saber. Puis, le jeu est-il vraiment prévu pour les enfants ? Annoncé en PEGI 3, il leur est quand même impossible d’y jouer sans l’intervention d’un parent ou le prêt d’un smartphone. N’ayant pas eu de boite en main, je ne sais même pas si cette information y est notée.
Résultat, nous avons rapidement adopté une autre méthode : le mode caméra, qui permet de danser sans rien tenir en main. Moins de stress, mais quelques limitations…
Le mode caméra : un héritier moderne de la Kinect
Ce mode caméra est sans doute la meilleure surprise du jeu. En transformant le smartphone en capteur de mouvement, Ubisoft réussit à recréer cette sensation de liberté qu’on avait connue avec la Kinect de Microsoft. Plus besoin de manette, on bouge naturellement et le jeu suit nos gestes avec une précision étonnante. En solo, l’expérience est fluide et agréable, notamment sur des morceaux rythmés comme « Beep Beep I’m a Sheep » (coucou Altris si tu passes par là).
Seul regret : la fonction reste limitée à un joueur à la fois. Bilan : une seule personne se met en avant et voit son score comptabilisé, pendant que les autres restent en fond sans réellement jouer. Ça limite quand même pas mal la compétition dans le foyer… On espère sincèrement qu’Ubisoft étendra cette fonctionnalité dans les futures éditions, car le potentiel est énorme. En l’état, elle offre déjà un ressenti beaucoup plus immersif et naturel que l’utilisation du smartphone en main.
Les playlists : entre équilibre musical et entraînement sportif
Au-delà du fun, Just Dance 2026 montre une réelle volonté d’intégrer la dimension sportive au cœur de l’expérience. Le Workout Mode en est la preuve : il suit les calories brûlées, la durée des sessions et propose des objectifs progressifs. Ce mode apporte une structure et une motivation supplémentaires, surtout quand on veut se dépenser sans passer par une salle de sport.

Mais Ubisoft ne s’arrête pas là : les playlists thématiques prolongent cette logique de manière ingénieuse. Certaines sont calibrées selon une durée fixe (15, 20 ou 30 minutes) et se déroulent comme de vraies séances de sport, avec montée en intensité puis récupération. Jenny s’est amusée à en tester plusieurs : une playlist plus cardio, une autre plus chill. Apparemment, il existe même une version duo pour danser en couple ! Résultat : on bouge, on transpire, mais on ne voit pas le temps filer. L’approche est intelligente et rend chaque session unique.
L’autre point fort, c’est la richesse du catalogue. Les 40 chansons de base offrent un excellent équilibre entre nouveautés et classiques, tandis que Just Dance+ élargit considérablement les possibilités. Que ce soit pour une séance intense ou pour simplement danser sur son titre préféré, tout le monde y trouve son compte. Comme je le disais plus haut, Jenny a craqué pour les titres de Lady Gaga avec leurs chorégraphies très proches des vrais mouvements de la star. Mais, si vous êtes nostalgiques de vieux tubes, vous trouverez de quoi faire. La diversité musicale est telle qu’on passe sans effort d’une session de tryhard à un moment de pur plaisir.

On réalise vite qu’au-delà de la performance, Just Dance reste avant tout une expérience sociale et émotionnelle. C’est un jeu qui unit, qui fait rire et qui donne envie de recommencer. Peu de titres parviennent à provoquer cette énergie aussi facilement !
Et si Ubisoft allait plus loin ?
Comme je le disais plus haut, je trouve que l’utilisation du smartphone reste pour moi un (plus ou moins) gros point noir dans le fait de rendre le jeu accessible à tous. Même si le public adulte visé possède (en majorité) un téléphone moderne, qu’en est-il de nos petites têtes blondes ? Lorik adore danser, mais je ne suis pas serein à l’idée de lui confier un appareil à plus de 1000 € pendant qu’il saute sur place en agitant les bras. Ce choix de design, bien qu’astucieux pour éviter les accessoires coûteux, rend paradoxalement l’expérience moins inclusive pour les familles.
On sent pourtant qu’Ubisoft cherche un équilibre entre accessibilité, innovation et confort d’usage.
Avec le retour du mode caméra, Ubisoft prouve qu’il n’a pas peur de réexplorer les pistes qui ont fait le succès de la Kinect à son époque. La licence retrouve cette envie d’innover sans renier son ADN. Mais difficile de ne pas imaginer ce que la suite pourrait offrir, ou du moins, ce que j’aimerais y voir.
Pourquoi ne pas concevoir un capteur Bluetooth universel à fixer sur le poignet ou la taille, qui fonctionnerait sur toutes les consoles (génération actuelle et future) ? Un petit gadget compact, sans trop de latence, capable de reconnaître les mouvements avec précision et qu’il serait possible d’emporter partout : chez des amis, en compétition ou même dans un festival geek / convention. Un accessoire pensé comme une extension naturelle du jeu, réutilisable d’année en année, à la manière d’un micro USB pour Let’s Sing. Cela permettrait à Ubisoft de créer une vraie continuité matérielle, une identité commune entre générations de consoles, tout en renforçant l’aspect communautaire du jeu, surtout s’ils offrent la possibilité de personnaliser son capteur.
Qui ne paierait pas pour un capteur estampillé aux couleurs de Dina ? 😉
Autre piste : une caméra dédiée plus avancée, façon Kinect 2.0, capable de reconnaître plusieurs joueurs simultanément, leurs postures et même leurs expressions. Ce serait évidemment un investissement plus ambitieux et moins grand public, mais cela redonnerait à Just Dance cette dimension technologique qui en faisait une vitrine du jeu familial il y a dix ans. Imaginez une caméra capable de suivre la chorégraphie de quatre danseurs en même temps, avec un suivi spatial précis, sans besoin de manettes ou de téléphones.
Ubisoft pourrait même aller plus loin en proposant une approche hybride : smartphone pour la simplicité et l’accessibilité, capteur pour la précision et caméra pour l’immersion totale, voire plus pro. Un système modulaire où chaque joueur choisit sa manière de danser. Ce serait un vrai tournant pour la franchise, capable de satisfaire aussi bien les joueurs occasionnels que les passionnés de danse.
Au fond, Just Dance n’a jamais eu besoin de révolutionner sa formule pour rester pertinent. Mais offrir plus de liberté matérielle, ce serait peut-être la prochaine étape logique. L’avenir du jeu rythmique passe sans doute par là : un équilibre entre plaisir, technologie et accessibilité sans jamais perdre de vue ce qui fait battre son cœur depuis le premier jour… le plaisir de danser ensemble !
Conclusion
Just Dance 2026 Edition n’est pas une révolution, mais une évolution naturelle et inspirée. Le plaisir de danser est intact, les playlists sont variées et le mode caméra apporte une réelle fraîcheur et nostalgie à l’ensemble. Cela faisait des années que je n’avais pas lancé ce titre et je ne le regrette pas. Cependant, l’obligation du smartphone freine un peu la spontanéité familiale et les possibilités de jeux à plusieurs, mais le reste du contenu compense largement.
Ubisoft livre ici une version maîtrisée, énergique et fédératrice. Que vous soyez sur PS5, Xbox Series, Switch ou Switch 2, difficile de ne pas se laisser emporter. Dans un monde vidéoludique souvent compétitif, Just Dance reste un espace de rire et de détente où la seule victoire qui compte est celle de l’amusement et du divertissement.
Une édition fidèle à l’esprit de la licence : fun, accessible et intergénérationnelle. Pas de révolution, mais beaucoup de plaisir partagé. Et surtout, un jeu qui continue de faire danser les familles, générations après générations. Un cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année !
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