Let’s Sing 2026 – Même recette, même plaisir

Si vous cherchez une excuse pour ressortir les micros et réveiller vos talents cachés de chanteur, Let’s Sing 2026 tombe à point nommé. Cette nouvelle édition ne révolutionne pas la formule… mais elle réussit à faire ce qu’on attend d’elle : nous rassembler autour d’un bon moment de musique et de fous rires.
Le scénario est toujours le même : je branche les micros “juste pour tester deux morceaux”, Jenny finit par en choisir trois de plus, Lorik rejoint la partie et la soirée file sans qu’on s’en rende compte. À croire que Voxler a trouvé la recette parfaite pour transformer n’importe quel salon en mini-concert.
Et cette fois encore, la magie opère. Sur PS5, je retrouve une expérience fluide, calibrée, sans prise de tête et, surtout, parfaitement compatible avec mes micros de l’édition précédente. Pratique, économique et sans surprise : Let’s Sing 2026 reste ce petit rituel musical qui ponctue nos soirées familiales avec le même plaisir qu’avant.
Présentation
Pour ceux qui découvrent la licence, Let’s Sing est un jeu de karaoké développé par Voxler, édité par Plaion et disponible sur PS5, Xbox Series et Nintendo Switch. Le principe reste inchangé : chanter juste pour remplir des notes à l’écran, faire grimper les combos et décrocher tout un tas de médailles. La formule fonctionne et c’est bien là toute la force du titre !
Les amateurs de compétition ou de soirées y trouveront les mêmes ingrédients qu’en 2025 : un mode Classic pour chanter seul ou à plusieurs, un mode Feat pour harmoniser les voix et tenter la synchro parfaite, le mode Carrière Soundtown pour tenter d’atteindre la gloire et le LS Fest en ligne pour défier des chanteurs du monde entier dans des classements saisonniers.

On note tout de même quelques ajustements subtils : une barre de progression visuelle sous les paroles, une détection vocale plus tolérante et une application compagnon revue pour être plus stable. Cette dernière permet d’utiliser son smartphone comme micro, une solution pratique et étonnamment fiable si on ne possède pas déjà les périphériques USB. Et contrairement à Just Dance, ici aucun risque de voir son téléphone valser dans le salon : tout se joue sur la justesse de la voix, pas sur les grands gestes !
Enfin, la playlist (cœur battant du jeu) rassemble 40 titres variés français et internationaux : de Billie Eilish à Jean-Jacques Goldman tout en passant par Aya Nakamura, Imagine Dragons et/ou Juliette Armanet. Le Pass VIP, inclus pour un mois, débloque jusqu’à 180 chansons supplémentaires, de quoi alimenter les soirées pendant de longues semaines.
Mon avis
Si vous avez lu mon test de Let’s Sing 2025, vous savez déjà à quoi vous attendre : une expérience simple, chaleureuse et très efficace quand on joue à plusieurs. Ce nouvel opus ne change pas la donne et c’est peut-être ce qu’il y a de mieux à dire sur lui.
Dès les premières chansons, l’ambiance s’installe naturellement. Il suffit de deux micros (ou smartphones) et d’un peu (beaucoup pour mon cas #timide) d’auto-dérision pour que la soirée prenne.
Jenny est d’ailleurs toujours la première à attraper le micro. Cette année, elle a littéralement adoré les morceaux de Louane et Héléna, deux artistes qu’elle adore et écoute souvent. Ça se sent : elle connaît chaque mot, chaque intonation. Autant dire qu’il devient difficile de rivaliser avec elle sur ces chansons !
Lorik, lui, ne perd jamais une occasion de se mettre dans la lumière. Il veut tout essayer, tout chanter, quitte à improviser les paroles ou à finir un refrain complètement essoufflé. Son coup de cœur cette année ? Dommage de Bigflo & Oli. Un titre qu’il prend très à cœur, même si le débit (trop rapide) le fait pas mal galérer. Et honnêtement, voir un gamin de huit ans scander “Dommage, c’est peut-être la dernière fois…” avec autant de conviction, c’est impossible à ne pas sourire ou rire.


Pendant ce temps, Ezio reste fidèle à lui-même : discret, posé, observateur. En pleine crise d’adolescence, il évite de se montrer ou de chanter devant les autres. Il préfère écouter, commenter les prestations (souvent avec des petits tacles) plutôt que de se lancer. Et je le comprends. Parce que, même moi, je me rends compte que je reste parfois (trop) timide, même en famille…
Techniquement, Let’s Sing 2026 est le fruit d’un peaufinage plus que d’une refonte. Sur PS5, tout est fluide et la reconnaissance vocale est un peu plus indulgente. Rien de révolutionnaire, mais un confort indéniable. Voxler semble avoir choisi la prudence : améliorer l’existant plutôt que bousculer sa formule. On sent d’ailleurs le même soin que sur Let’s Sing 2025 où j’avais déjà salué la précision du calibrage et la variété de la playlist.
Pour être honnête, j’espérais une petite surprise : une nouvelle manière de chanter, de progresser ou simplement un petit truc qui change de la routine. Rien de tout ça, mais on s’amuse quand même, car Let’s Sing n’a jamais prétendu être autre chose qu’un bon jeu de karaoké, et sur ce point, il reste sans équivalent. Peu de licences parviennent à capturer aussi bien cette atmosphère de fête à la maison, où l’on chante faux, on rit beaucoup et on finit la soirée à rejouer “pour le fun”.
J’avais déjà parlé de l’application compagnon l’an dernier et elle est toujours aussi pratique. On peut toujours chanter avec son smartphone, sans micro dédié, et ça marche franchement bien. C’est même un poil plus stable que dans l’édition précédente.
Au final, on ne découvre rien de nouveau, mais on s’amuse, on rit, on chante (faux) et c’est justement pour ça qu’on y revient chaque année. Parce qu’au fond, c’est ça Let’s Sing : un jeu qui fait du bien, sans chichi et sans prétention.
Conclusion
Let’s Sing 2026 ne cherche pas à surprendre et c’est précisément ce qui en fait sa force. À une époque où beaucoup de séries tentent de se réinventer au risque de se perdre, Voxler continue de miser sur la convivialité et la simplicité. On retrouve l’esprit des soirées entre amis, les rires, les fausses notes (ou pas) et cette petite magie collective que très peu de jeux parviennent à reproduire.
Certes, le manque de nouveauté saute aux yeux, mais quand la formule fonctionne, pourquoi la changer ? Il fait chanter, il fait rire, mais surtout, il rassemble. Et tant qu’on prendra plaisir à se lancer dans un Englishman in New York ou un Quand la musique est bonne à plusieurs dans le salon, Let’s Sing aura toujours sa place sur nos consoles.
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