[Test] It Takes Two : une (més)aventure à deux

It Takes Two – Bannière
8 min Jeux vidéo 2

Après avoir traité de l’histoire de deux frères (Brothers : A Tale of Two Sons) ainsi que celle de deux prisonniers (A Way Out), Josef Fares nous embarque, au travers de son nouveau titre It Takes Two, dans les hauts et les bas de la vie d’un nouveau binôme : le couple.

It Takes Two : Josef Fares

Développé par le studio suédois Hazelight Studios et édité par Electronic Arts, ce nouveau jeu avait déjà fait parler de lui avant sa sortie suite aux déclarations de son réalisateur prêt à donner 1 000 dollars à quiconque dit « Oh, je suis lassé de ce jeu maintenant parce qu’il ne me surprend pas ». Autant dire qu’avec ces propos, la barre a été mise très haute tout comme les attentes des joueurs.

Alors, qu’en est-il vraiment ? Allons nous recevoir très rapidement un chèque à la maison ou allons nous être épaté par ce nouveau titre ? On en parle tout de suite !

L’histoire

Le couple de May et Cody va mal ! Il va même très mal car, en plus de se disputer sans cesse, il semble avoir prévu de carrément divorcer !

Leur fille, Rose, apprenant la nouvelle, va leur jeter un sort en demandant de l’aide au docteur Hakim, ou plutôt au dernier livre de celui-ci, afin que ses parents ne se séparent pas. Cela aura pour conséquence de transférer l’esprit de May et Cody à l’intérieur de deux poupées confectionnée par la petite fille, elle-même, à base de bois et d’argile.

It Takes Two - May, Cody et Rose

Embarqués dans un monde à la limite du réel et de l’imaginaire, le livre, cette fois personnifié, va leur concocter quelques épreuves pour les tester et renouer leurs liens, tout en les aidant à reprendre une forme humaine.

Le jeu

À première vue, on pourrait se dire que le scénario est assez basique, voire du déjà-vu. On pourrait y voir le synopsis d’un téléfilm que l’on peut trouver l’après-midi sur nos téléviseur et pourtant se retrouver dans la peau de ses poupées et avoir une autre vision d’endroits familiers (garage, jardin, maison, ….) offre une immersion assez particulière et immédiate.

It Takes Two se présente sous la forme d’un jeu de plateforme uniquement en coopération, mais où celle-ci sera primordiale pour avancer. Aucun des deux joueurs n’est mis de côté et il y aura toujours un truc à faire pour, soit avancer ou aider l’autre à le faire. Dans tous les cas, ce mode de coopération est tout à fait intelligent et surtout très intuitif, amenant de la difficulté étape par étape et pousse les joueurs à plus de réflexion pour se sortir de situations parfois cocasses.

Au fur et à mesure de l’avancement dans la quarantaine de niveaux proposés par le titre (36, découpés en 7 chapitres), nous pouvons découvrir de nouveaux pouvoirs et de nouvelles armes, de quoi amener du renouveau à chaque avancée dans l’histoire et de découvrir de nouveaux éléments de gameplay. En plus de cela, il faut vraiment avouer que chaque chapitre à un environnement propre et que l’on en prend plein les yeux !

C’est beau, beau et re-beau ! Une cascade ? Un rayon de soleil ? Tout est bon pour faire une pause quelques instants et pousser un « Waaouh » d’admiration face à une magnifique direction artistique ! Que ce soit sur les décors et leurs panoramas, les personnages, les effets visuels ou via certaines séquences rythmées du jeu, on prend énormément de plaisir à vivre tout cela et, de nombreuses fois, j’ai pensé avoir vécu la meilleure expérience du jeu… jusqu’à vivre la suivante !

Au cours de la progression de May et Cody, nous devrons faire face à quelques boss et là, c’est une tout autre affaire… Des barres de vie apparaissent à l’écran et il va falloir lutter pour notre survie : si les deux personnages meurent en même temps, Game Over ! Ces étapes nécessitent un travail d’équipe parfois réglé à la demi-seconde près et surtout une réflexion commune pour arriver à trouver la stratégie pour défaire la créature face à laquelle on se trouve. Une bonne dose de stress et d’adrénaline si, et seulement, si ces scènes ne sèment pas la discorde au sein des deux joueurs. 😅

Au-delà de l’histoire, It Takes Two propose une bonne dose d’humour et un lot de mini-jeux (25 au total) pour challenger son compagnon. Tir à la corde, chaises musicales, échecs, … « quelques » activités pour faire un petit break dans l’aventure et mettre au clair qui est le meilleur des deux personnages ! Oui la coopération c’est cool, mais la compétition peut aussi avoir du bon ! 😋

Si vous n’avez personne avec qui jouer chez vous, rassurez-vous il n’y a aucun problème ! Le titre est jouable en local, mais aussi en ligne et débarque avec un Pass Ami vous permettant d’inviter quelqu’un à vous accompagner gratuitement comme c’était déjà le cas avec le titre A Way Out. En gros, il vous suffit de trouver un coéquipier, de vous procurer le jeu et vous voilà parti pour vivre les problèmes de May/Cody et de subir les épreuves du Dr Hakim. Plutôt sympa, non ?

Conclusion

It Takes Two et un énorme coup de cœur et c’était un plaisir d’avoir pu partager ce jeu avec Moaman !

Quoi, vous n’étiez pas au courant ? Avec Moaman nous avons fait une petite série de 3 vidéos sur ma chaine YouTube (2 sont en ligne au moment où j’écris ces mots) où nous découvrons ensemble le jeu, son univers et son gameplay. Allez, voici le lien pour rattraper votre retard, mais n’hésitez pas à vous abonner pour voir la suite :

[1/3] En route vers le divorce ! - It Takes Two (Co-op ft. @Moaman 👩‍❤️‍👨) - FR

Personnellement je ne peux que conseiller ce jeu qui apporte un énorme plus par rapport à mes jeux du moment. L’aventure est belle et certaines phases (les boss par exemple) nous mettent un petit coup de boost nous obligeant à encore mieux coopérer pour parvenir au bout des challenges.

L’univers et l’humour m’ont tout de suite fait adhérer à l’histoire proposée par le titre et le côté coopératif est clairement le gros plus du jeu ! En effet, partager cela, comme je l’ai fait, avec sa femme ou sa copine est vraiment un truc parfait : une sorte de thérapie au travers d’un jeu vidéo qui nous explique les bases et fondements du couple. Alors, non pas que j’ai besoin de ce type de thérapie (j’espère), mais cela a permis que nous passions de bons moments entre amoureux à jouer, s’aider et aussi se taquiner !

Dans tous les cas, on prend énormément de plaisir à jouer et une fois lancé, il est vraiment difficile de poser la manette… et cela, même après avoir découvert la fin. 😭

Si vous hésitez encore, foncez ! Vraiment ! Pour ma part, Josef Fares a totalement réussi son pari et un gros bravo à lui et ses équipes pour l’univers féérique qu’il a su nous communiquer/partager !

Test réalisé sur PS5 grâce à un code fourni par l’éditeur
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